Dit Da Jow : Médecine Traditionnelle Chinoise et Arts Martiaux


En tant que pratiquant d’arts martiaux, je suis souvent confronté à des blessures superficielles. Le plus souvent ce ne sont que des ecchymoses ou hématomes. Parfois quelques courbatures et douleur dans les articulations mais rarement plus.

Pratiquer les arts martiaux, signifie aussi pour moi, se maintenir en bonne santé. Une bonne pratique martiale n’a de sens que si elle vous enrichit dans tous les domaines, dont entre autres, la condition physique ; souplesse et renforcement musculaire, amélioration de l’endurance cardiovasculaire, gestion de l’équilibre, bonne posture corporelle, développement de l’ambidextrie, prise de conscience du corps dans l’espace… Certaines pratiques martiales mettent l’accent plus que d’autres sur le développement de la condition physique, cependant il faut faire aussi attention à ne pas produire l’effet inverse et endommager son propre corps. J’ai rencontré plusieurs pratiquants d’arts martiaux ou sports de combat qui ont gardé des séquelles irréversibles suite à leur pratique ; lombaires fragilisées pour un judoka, traumatisme oculaire pour un boxeur… souvent la compétition est malheureusement responsable de ce type de dommage.

L’entrainement à une discipline martiale ne devrait pas endommager le pratiquant. C’est un non-sens dans la perspective d’une discipline qui prépare à l’auto-défense. Comment espérer se défendre au mieux et être efficace dans la rue, si l’on se détériore à l’entrainement ? Si régulièrement on a besoin de prendre plusieurs jours de repos ou de fréquenter les hôpitaux après un entrainement, c’est à mon sens qu’il y a un problème dans la manière de s’entrainer.

Un bon Kung Fu est un Kung Fu qui vous maintient en bonne santé tout le long de votre vie. Détériorer son corps à l’entrainement est contre-productif. Il faut au contraire le préserver et l’améliorer. Même si l’entrainement génère souvent de « petits bobos », pour autant les blessures sérieuses devraient être rares. En ce qui concerne ces « petits bobos », ces blessures superficielles, on utilise dans la tradition chinoise le Dit Da Jow.

 

Le Dit Da Jow 跌打, un remède de la médecine traditionnelle chinoise pour les pratiquants d’arts martiaux.

Dit Da Jow 跌打酒 est un terme cantonais qui se traduit littéralement en anglais par « Fall and Hit Medecine/Wine/Alcool » (le médicament pour soigner les chutes et les coups) [1].

Le Dit Da Jow est donc une huile ou un baume composé principalement d’un mélange d’herbes thérapeutiques qui sont mises à macérer pendant une longue période dans de l’alcool.  Cette préparation est efficace pour traiter les blessures externes, comme les ecchymoses, ou soulager les muscles douloureux par l’effort. Il n’y a pas de formule fixe dans sa composition. Dans l’ancien temps, les secrets de fabrication du Dit Da Jow étaient souvent gardés jalousement par les familles et ne se transmettaient que de génération en génération. Comme il était beaucoup utilisé dans le milieu des arts martiaux, il arrivait que les Maîtres eux-mêmes préparaient leur propre Dit Da Jow [2].

J’ai d’ailleurs moi-même été conseillé par mon Sifu pour soigner mes blessures causées à l’entrainement.  Il ne s’agit pas pour  autant de secrets mais plutôt de « trucs et astuces » qui se transmettent au sein des écoles d’arts martiaux. Pour ma part, j’y ai découvert le Baume du Tigre et les huiles essentielles de Gaulthérie et d’Hélichryse.

Le Dit Da Jow fait partie d’un des grands domaines de la Médecine Traditionnelle Chinoise ; l’utilisation de la pharmacopée. En occident, on considère souvent à tord que l’acupuncture représente à elle seule la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). Il est vrai que la pratique consistant à insérer des aiguilles dans la peau d’un patient pour le soigner peut apparaître parfois bien plus séduisante que notre médecine occidentale moderne régie par la prescription de médicaments. Cependant la MTC comprend de nombreux autres domaines tout aussi intéressants que complémentaires comme la digitopuncture, la moxibustion, les ventouses, le massage tuina, la manipulation des articulations, l’usage de la pharmacopée, la diététique, les exercices de santé (Daoyin ou Qigong)…

Dans l’ancien temps en Chine, la médecine réputée comme la plus efficace était l’utilisation des plantes ; la pharmacopée. Acheter des remèdes, potions, huiles ou onguents à base de plantes, parfois rares, était bien plus cher que la prestation d’un médecin pratiquant l’acupuncture et était donc réservé à une élite sociale aisée. L’utilisation de la pharmacopée s’avérait également plus rapide que l’acupuncture pour soigner les patients. Le terme « pharmacien », bien qu’anachronique, est souvent employé pour désigner ce type de médecin qui utilisait essentiellement des plantes. Je lui préfère le terme herboriste qui me semble plus adapté.

Le Dit Da Jow fait donc partie de cette thérapie à base d’utilisation de plantes et herbes thérapeutiques aux propriétés médicinales sous forme d’huile ou de liniment.

Assortiment de pot de pharmacopée chinoise. Source : pexels.com

Dans la tradition des arts martiaux du sud de la Chine, et en particulier du Wing Chun, on retrouve certaines grandes figures ayant été médecins. A la fin du 19ème siècle et au début 20ème siècle, la communauté du Wing Chun de Fatshan 佛山 (Foshan en Mandarin) est composée de riches personnes ayant les moyens d’avoir recours à des préparations thérapeutiques issues de la pharmacopée traditionnelle [3]. Par ailleurs, certains leaders du Wing Chun, comme Leung Jan, Chan Wah Shun et Chan Yu Min ont été des médecins herboristes et ostéopathes reconnus.

Leung Jan 梁贊 (1826-1901) est certainement le pratiquant de Wing Chun le plus ancien reconnu historiquement à ce jour. Il était un célèbre médecin herboriste de Fatshan. Sa pharmacie était située sur Fang Jee Street et se nommée Jan Sang Tong (M. Jan’s Hall). D’autres sources disent que la pharmacie se nommée Hang Chai Tong [4].

Chan Wah Shun 陳華順 (1836-1909) était réputé pour être un bon ostéopathe. Après que Leung Jan se soit retiré et parti vivre à Ku Lo, son village natale, Chan Wah Shun reprit à la fois la direction d’une pharmacie et a enseigné le Wing Chun. Il a été un contemporain de Wong Fei Hung à Fatshan [5]. Son fils, Chan Yu Min, poursuivit la même carrière professionnelle que son père, et a été à la fois professeur de Wing Chun et médecin.

Wong Fei Hung 黃飛鴻 (1847-1924) était un médecin et un pratiquant d’arts martiaux réputé de Fatshan, tout comme Leung Jan [6]. Après une carrière militaire à Canton, il s’est retiré pour ouvrir une pharmacie à Renan street, nommée Po Chi Lam Clinic. Po Chi Lam est devenue également une école d’arts martiaux où Wong Fei Hung enseigna son Hung Gar.  Ses prestations médicales étaient essentiellement de la pharmacopée et de l’ostéopathie [7].

Au 19ème siècle, la ville de Fatshan se trouve en pleine croissance économique. Avec l’industrialisation, Fatshan se dotent de plusieurs manufactures dans les domaines du textile, de la céramique et de la sidérurgie. Ces usines ont employé de la main d’œuvre qui subissait un grand nombre d’accident en travaillant à proximité d’équipements dangereux. Pour soigner les travailleurs victimes de brulures et de membres cassés, il y a eu une forte demande de médecins spécialistes dans la traumatologie, comme les ostéopathes [7].

Le terme ostéopathe peut paraitre ici anachronique, j’en conviens, cependant il est souvent utilisé pour désigner la médecine de manipulation qu’utilisée Leung Jan ou Chan Wah Shun à cette époque (voir Roots and Branches of Wing Tsun de Leung Ting, lien plus bas, qui traduit « bone-setter » et « ostheopath » par le terme Dit Da Yee Sang 跌打醫生, littéralement « le médecin des chutes et des coups »). Je le préfère au terme rebouteux, traduit de l’anglais « bone-setter », souvent utilisé aussi dans l’Histoire du Wing Chun, qui a une connotation plus obscure et péjorative en France.

Au 19ème siècle, il y eut aussi une grande vague d’émigration en Chine du sud, en particulier des régions du Guangdong et du Fujian. Les Chinois se sont installés dans les colonies du sud-est asiatiques, ainsi qu’en Amérique, et ont fondé les Chinatowns. On retrouve donc par exemple dans le Chinatown de San Francisco (le plus vieux Chinatown américain créé en 1848) l’utilisation et la commercialisation de Dit Da Jow.

Sung Chi Liang fait une démonstration de Kung Fu dans la rue pour vendre son Dit Da Jow. Source : photo de Arnold Genthe, Chinatown de San Francisco, vers 1900.

Sur cette photographie de 1900, Sung Chi Liang, surnommé le Gros Bœuf, un marchand ambulant expert en arts martiaux, fait une démonstration de Kung Fu avec des doubles couteaux (Hu Die Dao 蝴蝶刀, littéralement « couteau papillon ») dans une rue de San Francisco, pour vendre son Dit Da Jow aux passants [8].

Le fait que des experts en arts martiaux soient également des praticiens de Médecine Traditionnelle Chinoise est également entretenu dans la culture populaire. Par exemple dans l’excellent remake de « Karate Kid » réalisé par Harald Zwart en 2010, qui au passage devrait plutôt s’appeler « Kung Fu Kid », on peut voir Monsieur Han (incarné par Jackie Chan) expert en Kung Fu, utiliser des ventouses pour soigner le jeune Dré ayant été rossé de coups par des voyous.

M. Han utilise des ventouses pour soigner le jeune Dré. Source : Karate Kid, 2010.

Les blessures

En ce qui concerne les blessures susceptibles de se produire au cours de la pratique des arts martiaux ou des sports de combat, je voudrais énoncer ici un vocabulaire précis, des dommages les plus superficiels aux blessures les plus sérieuses :

  • Ecchymose ou « bleu» [9] : c’est une stagnation de sang dans l’épaisseur de la peau suite à une hémorragie sous-cutanée. Souvent de petite taille, il est de couleur bleue, noire ou violacée, il disparait la plus part du temps assez rapidement.
  • Hématome [10] : épanchement de sang se produisant plus profondément sous la peau suite à une hémorragie sous-cutanée. Il est plus gros que l’ecchymose, disparait plus lentement, peu s’accompagner d’un gonflement (œdème), plus communément appelé « bosse », plus ou moins important, il est de couleur bleu foncé, puis verte et enfin jaune.
  • Douleurs musculaires [11] : suite à un effort physique intense et excessif, on distingue 3 types de douleurs musculaires :
    • La crampe : contraction musculaire intense, brutale et involontaire.
    • Les courbatures : douleurs musculaires diffuses.
    • La contracture : contraction musculaire intense et involontaire qui dure dans le temps, contrairement à la crampe qui est brève.
  • Tendinite [12] : inflammation d’un tendon suite à un traumatisme. Le tendon étant la terminaison d’un muscle qui relie le muscle à l’os.
  • Entorse [13] : c’est un étirement excessif ou une déchirure des ligaments occasionné(e) par une mobilisation excessive d’une articulation (cheville, genou, poignet). Le ligament étant un tissu fibreux très résistant liant les os d’une articulation ou d’un cartilage entre eux. L’articulation est alors difficilement fonctionnelle et il y a la présence d’un gonflement avec un éventuel hématome. On parle de foulure [14] lorsque l’entorse est bénigne.
  • Déchirure musculaire [15] : c’est une lésion d’un muscle, voir d’un tendon, liée à un traumatisme survenant lors d’un choc ou d’un effort important. On distingue 3 types de déchirures musculaires selon la gravité de la blessure :
    • l’élongation; un étirement du muscle avec une déchirure de quelques fibres.
    • Le claquage musculaire; un étirement du muscle avec  une déchirure de plusieurs fibres et présence d’un hématome.
    • La rupture musculo-tendineuse; un étirement important entrainant la déchirure du muscle et du tendon avec la présence d’un hématome.
  • Fracture osseuse [16] : c’est la cassure d’un os. Elle peut être de plusieurs types complète ou incomplète, ouverte ou fermée…

 

Le Dit Da Jow, ou tout autre produit médical ou para-médical, utilisent des substances aux propriétés thérapeutiques permettant d’aider à la guérison des blessures. Je voudrais ici faire un point sur le vocabulaire lié à ces propriétés thérapeutiques :

  • Antalgique ou analgésique [17] : substance ayant la capacité de réduire ou supprimer la sensation de douleur. Parfois appelé antidouleur.
  • Anti-inflammatoire [18] : substance ayant la capacité de réduire ou supprimer les symptômes liés à un phénomène inflammatoire.
  • Antispasmodique [19] : substance ayant la capacité de réduire ou supprimer les spasmes musculaires.

 

Pour ma part, j’utilise essentiellement 4 produits pour soigner mes blessures ; 2 baumes/onguents (Arnica et Baume du Tigre) et 2 huiles essentielles (Hélicryse et Gaulthérie).

Ma formule de Dit Da Jow favorite pour les hématomes : Baume du Tigre + Hélichryse. Source : photo personnelle.

L’Arnica [20]

Elle est présente dans les régions montagneuses de l’Amérique, de l’Europe et la Russie.

Ces propriétés antalgiques et anti-inflammatoires sont efficaces pour traiter les ecchymoses et les hématomes avec gonflement. On trouve facilement de l’Arnica sous forme de gel ou onguent en pharmacie. En homéopathie, on peut l’utiliser en prévention pour anticiper un effort physique intense ou après l’effort pour limiter les crampes et les courbatures.

 

Le Baume du Tigre [21]

Le Baume du Tigre est certainement une des onguents les plus connues et utilisées par les pratiquants d’arts martiaux à travers le monde. Selon la société Haw Par Corporation basée à Singapour qui commercialise le baume, son origine remonterait au 19ème siècle. Aw Chu Kin, le fils d’un herboriste du Xiamen dans le Fujian en Chine, décide de s’installer à Rangoun, dans le sud de la Birmanie. Il y crée une pharmacie et fonde une famille. Plus tard, les fils de Aw Chu Kin, Boon Haw et Boon Par, mettent au point un baume nommé Ban Kim Ewe (les 10 000 huiles dorées),  avec les vieilles recettes chinoises de leur père et leurs propres connaissances. Ils font fortune. En 1920, Boon Haw crée la marque Tiger Balm et devient le chinois le plus riche de Rangoun. La firme s’installe par la suite à Singapour en 1926.

Le Baume du Tigre est composé de camphre (antiseptique et antalgique), de menthol (antalgique, antipruritique, décongestionnant, désinfectant), de cajeput (antimicrobien, antiradicalaire, insectifuge, antivirale, antalgique, décongestionnant veineux), de cannelier de chine (antimicrobien, tonifiant) et de clous de girofle (antiseptique et antalgique).

 

Le Baume du Tigre est en fait un Dit Da Jow à lui seul. C’est un mélange de plantes aux propriétés thérapeutiques puissantes. Je l’utilise parfois en le couplant avec certaines huiles essentielles  ce qui donne un cocktail de guérison puissant et rapide. Très sincèrement, je ne sais pas si cet usage est recommandé ou déconseillé par les professionnels de la santé, mais je constate qu’en pratique sur mon corps, la guérison est effective et qu’il n’y a pas d’effets secondaires  désagréables. Faites en votre propre expérience !

 

L’Hélichryse [22] ou l’Immortelle (helichrysum italicum),  du grec hélios (soleil) et chrysos (or), provenant de la couleur des fleurs jaunes de la plante. Elle est présente sur tout le pourtour méditerranéen, notamment en Espagne, en Corse et en Italie.

Elle est particulièrement efficace pour les traumatismes physiques suite à des coups ou contacts violents, provoquant des ecchymoses ou «bleus » et hématomes, avec ou sans gonflement. Elle fait circuler le sang et résorbe également les problèmes de phlébites et de varices.

Je me suis fait cette blessure lors d’un contact rude sur l’avant-bras d’un de mes élèves. Lui aussi avait une belle bosse en retour. Désolé Darius 😉 En utilisant le Baume du Tigre et l’Hélichryse, cet hématome douloureux s’est résorbé en seulement quelques jours. Source : photo personnelle.

La Gaulthérie [23] (Gaulthéria fragrantissima), nom provenant du médecin-botaniste du 18ème siècle Jean-François Gaulthier, qui a découvert les propriétés apaisantes de cette plante avec l’utilisation qu’en faisaient les Inuïts et les Indiens du Canada. La plante se trouve en effet, en Amérique du Nord et en Asie (Népal et Chine).

C’est un anti-inflammatoire et antalgique, elle est particulièrement efficace pour les douleurs musculaires liées à un effort physique intense. Elle combat aussi les rhumatismes fréquents sous les climats froids et humides d’où provient d’ailleurs cette plante.

J’utilise la Gaulthérie également avec le Baume du Tigre suite à un travail intensif sur des blessures de type douleurs musculaires.

 

D’autres huiles essentielles ont des propriétés pouvant servir à la guérison de blessures causées par la pratique des arts martiaux et sports de combat.  Par exemple :

L’ Estragon [24] (Artemisia dracunculus), originaire des steppes de l’Asie centrale. Connu pour être un tonique digestif et pour combattre les allergies respiratoires. C’est aussi un antispasmodique puissant, la plante est fortement utile contre les crampes musculaires.

La Menthe poivrée [25] (Mentha x piperita), que l’on trouve dans le monde entier. Connue pour ses propriétés digestives et rafraichissantes, c’est aussi un antispasmodique et un antalgique puissant. Elle lutte donc contre les douleurs de tout type. Elle est utile également contre les démangeaisons cutanées de toute origine.

 

L’usage de la pharmacopée est une aide efficace pour soigner les blessures liées à la pratique des arts martiaux et des sports de combat. Par ailleurs, il va de soit que l’hygiène de vie de manière générale est importante pour avoir une bonne santé et donc pour permettre une récupération et une guérison efficiente. Même si le corps possède la capacité de s’auto-guérir encore faut-il lui en donner les moyens.


Sources

[1] Traditional ‘Fall and Hit Liniment’ KitsDit Da Jow 跌打酒, Dr. Henry McCann

[2] https://chine.in/guide/dit-jow_4471.html

[3] https://chinesemartialstudies.com/2012/10/26/traditional-chinese-medicine-and-qi-cultivation-in-wing-chun-community/

[4] Roots and Branches of Wing Tsun, p60, LEUNG Ting, ed. Leung Ting Co. 2000 et Complete Wing Chun : The Definitive Guide to Wing Chun’s History and Traditions, p6, CHU Robert, RITCHIE Rene, ed. Tuttle Publishing, 1998.

[5] The Creation of Wing Chun, p77, JUDKINS Benjamin, NIELSON Jon, ed. State University of New York Press, 2015

[6] Ibid, p58

[7] Ibid, p75-76

[8] Genthe’s Photographs of San Francisco’s Old Chinatown, p29, TCHEN John Kuo Wei, GENTHE Arnold, ed. Dover Publications, INC., 1984

[9] https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/accidents-domestiques/ecchymose-bleu-hematome-cutane

[10] https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/accidents-domestiques/ecchymose-bleu-hematome-cutane

[11] https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/dechirure-musculaire/definition-symptomes-causes-facteurs-risque

[12] http://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=tendinite

[13] https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/entorse-cheville/reconnaitre-entorse-cheville

[14] http://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=foulure

[15] https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/dechirure-musculaire/definition-symptomes-causes-facteurs-risque

[16] http://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=fracture

[17] http://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=antalgique

[18] https://www.ameli.fr/assure/sante/utiliser-medicaments/utiliser-anti-inflammatoires

[19] http://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=antispasmodique

[20] https://www.fleurancenature.fr/blog/tout-savoir-sur-larnica

[21] https://www.hawpar.com/about-us/heritage.html

[22] https://fr.puressentiel.com/helichryse

[23] https://fr.puressentiel.com/gaultherie

[24] https://fr.puressentiel.com/estragon

[25] https://fr.puressentiel.com/menthe-poivree-2


1 commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *